Les plioirs.

Celles et ceux qui sont des adeptes du pliage ont du surement constaté que l’origami peut vite abîmer les ongles.
Lorsqu’on fait beaucoup de pliage (lors d’origamis modulaires par exemple) l’utilisation d’un plioir peut être une bonne solution !

Mais comment s’y retrouver ? On trouve un peu de tout, et à tous les prix.
J’ai testé plusieurs plioirs et je vous propose donc un petit comparatif…

  • 1 – Le plioir en plastique (trouvable dans les magasins de loisirs créatifs, sur internet…)
Plioir en plastique

Très abordable, il est à la portée financière de tout à chacun. Il coute moins de 5 euros. 2 euros à Cultura.
Il permet de faire de beaux plis bien nets certes, mais ne permet pas, à cause de sa forme de faire un peu de modelage (dans les formes animales par exemple).

Le gros inconvénient que je lui reproche (outre le plastique) c’est qu’il s’abime vite, et donc c’est un achat à renouveler à intervalles plus ou moins réguliers. Par exemple, sur le mien, un côté a commencé à se cranter (et les plis en pâtissent) et l’autre côté s’effrite….

  • 2 – Le plioir en bambou
Plioir en bambou

Un peu plus difficilement trouvable, et les prix sont assez variés (entre 12 et 30 euros selon les sites internet).
Disponible sur le site d’origami-shop ici.

Tout comme le premier prix en plastique il permet de faire de beaux plis. Sa forme qui va en s’affinant permet une meilleure prise en main. La pointe plus fine permet de passer entre les couches de papier plus facilement qu’avec les doigts. De plus cette pointe a l’avantage d’aider à faire du modelage dans les pliages animaliers. Le bambou est un matériau robuste et s’abime beaucoup moins vite que le plastique.

  • 3 – Le plioir « sabre » en buis.
Plioir « sabre » en buis de 15 cm.

Disponible sur le site Origami-shop ici. Il coute entre 17 et 20 euros selon la taille.

Personnellement il s’agit de mon plioir préféré. Je l’utilise depuis un certain nombre d’années maintenant. Et il n’y a aucune trace d’usure/

Il a une forme ergonomique qui permet une excellente prise en main. La partie « lame » est assez fine pour pouvoir se glisser sous les épaisseurs de papier, sans être trop fine et ainsi pouvoir réaliser des plis d’une netteté incroyable. A son opposé se trouve une pointe arrondie, plus fine que sur le plioir en bambou, qui permet des modelages très fins pour les pliages animaliers ou créer des effets sur les pliages floraux.

Kusudama modèle « Passiflora Delicata » de Ekaterina Kukasheva. Plis des 30 modules et effets sur les pétales réalisés à l’aide du plioir sabre.

Il existe d’autres plioirs dans d’autres matières comme des plioirs en os, mais je n’ai pas eu l’occasion de les tester.
Si vous avez besoin d’autres renseignements ou conseils n’hésitez pas à me contacter 😉

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